Réponses aux demandes d'information

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1 avril 2004

IRQ42438.EF

Iraq : information sur le Parti islamique Dawa depuis la chute de Saddam Hussein (activités, dirigeants, emplacement, etc.); information indiquant si le parti a prononcé une fatwa selon laquelle la personne qui tuera un journaliste ira au paradis
Direction des recherches, Commission de l'immigration et du statut de réfugié, Ottawa

Avant la chute de Saddam Hussein, le Parti islamique Dawa (Islamic Dawa Party - IDP), parti de «  l'appel  » islamique (Islamic "Call" Party), aussi connu sous les noms Al-Da'wa al-Islamiyya (Iraqi News 2003) ou Hezb-I-Dawa Islamiyeh et associé à la branche chiite de l'islam, était depuis longtemps un parti d'opposition en Iraq (Chicago Tribune 3 juin 2003; Political Handbook of the World: 2000-2002 2002, 526). Peu d'information délimitant et décrivant clairement les différentes activités des diverses factions de l'IDP depuis mars 2003 a pu être trouvée parmi les sources consultées par la Direction des recherches. La majorité des sources traitant de l'IDP ne mentionnent pas de quelle faction elles traitent; elles abordent plutôt le parti dans son ensemble. Lorsqu'une source mentionne une faction en particulier, la présente réponse le soulignera. De plus, comme il est mentionné ci-dessous, il convient de noter qu'outre l'existence de différentes factions, les opinions concernant l'idéologie du parti varient beaucoup d'une source à l'autre.

Factions

Les opinions concernant l'IDP sont très disparates et il n'y a pas de consensus à ce sujet parmi les sources : alors que plusieurs d'entre elles affirment que le parti est [traduction] «  fondamentaliste  » (The Age 30 juin 2003; AFP 30 juill. 2003; American Partisan 28 août 2003), d'autres le décrivent comme étant [traduction] «  islamiste  » (ABC 24 avr. 2003), [traduction] «  nébuleux  » (The Guardian 30 août 2003), [traduction] «  vétéran  » (HRW 12 mai 2003), [traduction] «  bien organisé  » (Christian Science Monitor 14 mai 2003), ou [traduction] «  vénérable  » (IHT 26 janv. 2004). Une source soutient que l'IDP est affilié au Hezbollah du Liban (American Partisan 28 août 2003), alors qu'une autre laisse entendre que la principale faction du parti est plutôt modérée sous son dirigeant actuel (professeure agrégée 1er mars 2004).

L'IDP n'est pas un parti complètement unifié et il comporte plusieurs factions aux points de vue divergents (The Economist 5 août 2003; professeure agrégée 1er mars 2004). Par exemple, un de ses courants, anciennement dirigé depuis Londres, coopère avec les responsables de la coalition et a recherché un dialogue positif avec les États-Unis, même avant l'invasion de mars 2003 (The Economist 5 août 2003). Ce courant, qui constitue la plus importante faction de l'IDP, est dirigé par le [traduction] «  modéré  » Ibrahim al-Jafari (professeure agrégée 1er mars 2004).

Un deuxième courant est dirigé par des chefs religieux plus radicaux vivant au Liban et en Iran (The Economist 5 août 2003). Mené par Moktada al-Sadr, ce groupe est opposé à l'occupation menée par les États-Unis et croit que les chiites devraient [traduction] «  agressivement tenter d'établir un État islamique conçu d'après le modèle de la théocratie iranienne  » (New York Times 26 août 2003). La faction de Sadr est également contre une association avec le conseil gouvernemental (Baghdad Bulletin 31 août 2003).

Selon une professeure de l'université de la Caroline du Sud à Spartanburg, chercheur et auteur de publications sur la politique iraquienne, une troisième faction en apparence modérée est menée par M. Mudarrisi, de Karbala (professeure agrégée 1er mars 2004). Aucune autre information sur cette faction n'a pu être trouvée parmi les sources consultées par la Direction des recherches.

Idéologie politique

Selon un article du Chicago Tribune , l'IDP - dont la plate-forme chiite [traduction] «  fondamentaliste  » (AFP 30 juill. 2003; The Age 30 juin 2003) et les activités historiquement anti-américaines en ont fait un parti très fort en Iraq avant qu'il ne soit réduit au silence par Saddam Hussein - est récemment revenu à l'avant-scène de la politique iraquienne (Chicago Tribune 3 juin 2003). Les membres de l'IDP ont ouvert des bureaux partout au pays depuis la chute du régime de Saddam Hussein, en mars 2003 (ibid .). En avril 2003, l'IDP avait ouvert un bureau dans une école de ballet de Bagdad (ABC 24 avr. 2003) et en mai, il avait déjà ouvert un nouveau quartier général dans un ancien édifice du parti Baath, à Bagdad (Christian Science Monitor 14 mai 2003). Le parti menait une campagne pour recruter de l'aide en vue de réaliser son objectif ultime : former en Iraq un gouvernement islamique chiite démocratiquement élu (Chicago Tribune 3 juin 2003; The Economist 4 déc. 2003).

Même si le fondateur du parti, Mohammed Baqr Sadr, entretenait une étroite relation avec l'ayatollah Ruhollah Khomeini, d'Iran, il préconisait une plate-forme plus modérée et souhaitait un pays dirigé par des responsables élus (Chicago Tribune 3 juin 2003). L'IDP maintient une alliance avec les chefs religieux d'Iran (The Irish Times 16 avr. 2003; USA Today 12 févr. 2004). Un porte-parole du parti a nié que l'IDP tente de créer un pays gouverné selon [traduction] «  des lois constitutionnelles islamiques  » (DHSF 12 mai 2003), et un autre a affirmé qu'en définitive, ce sont les Iraquiens qui détermineront la place qu'occupera la religion dans la gestion des affaires de l'État (Christian Science Monitor 14 mai 2003). Toutefois, une source a manifesté un doute à savoir si cette prise de position non confessionnelle ne serait pas que temporaire et purement stratégique (The Economist 5 août 2003).

Dirigeant

Même si en théorie l'IDP est mené par un collectif de dirigeants (Christian Science Monitor 14 mai 2003), Ibrahim al-Jafari joue actuellement le rôle de chef de parti en plus d'être membre du conseil gouvernemental (IHT 26 janv. 2004). Le cheikh Mohammed Naseri est un autre responsable important de l'IDP (The Economist 5 août 2003).

Compte rendu chronologique depuis mars 2003

L'IDP et l'autre parti islamique d'importance, le Conseil suprême pour la révolution islamique en Iraq (Supreme Council for Islamic Revolution in Iraq - SCIRI), ont uni leurs voix au printemps 2003 pour dénoncer l'invasion de leur pays par les États-Unis, mais aucun des deux partis n'a appelé les Iraquiens à se rebeller contre la présence étrangère (ibid .).

En avril 2003, peu après l'invasion de l'Iraq menée par les États-Unis, un porte-parole de l'IDP a affirmé que [traduction] «  [si] l'administration des États-Unis, en raison de sa puissance militaire et de son contrôle du pays, cherche à imposer sa volonté, nous veillerons à ce qu'elle n'y parvienne pas  » (Al-Ahram 10-16 avr. 2003). Le porte-parole a mis en doute la légitimité de la procédure selon laquelle ce sera les États-Unis, plutôt que le peuple iraquien, qui choisira le prochain gouvernement d'Iraq (ibid .).

En mai 2003, des groupes liés à l'IDP se sont joints à une coalition dirigée par le Corps des gardiens de la révolution islamique iranienne (Iranian Islamic Revolutionary Guards Corps - IRGC) pour prendre le contrôle de plusieurs villes chiites en Iraq (American Partisan 28 août 2003). Un chef tribal iraquien, qui collaborait avec le Bureau des États-Unis pour la reconstruction et l'aide humanitaire (American Office for Reconstruction and Humanitarian Assistance), voyait l'IDP comme un [traduction] «  groupe terroriste radical  » qui [traduction] «  résisterait contre tout gouvernement non islamique en Iraq  » et affirmait que le parti avait même ses propres caches d'armes dans différentes régions du pays (ibid .). La milice de l'IDP s'occupe actuellement de la sécurité de quartiers dans certaines régions, comme dans la ville de Samawah (professeur 27 févr. 2004).

En juin 2003, le représentant du parti à Bagdad, Abdul al Anizi, a déclaré : [traduction] «  nous aimerions que les forces étrangères quittent notre pays. [...] Mais maintenant, nous avons la liberté d'exprimer pacifiquement nos opinions; il n'est pas nécessaire d'utiliser les armes  » (Chicago Tribune 3 juin 2003).

Le 30 juillet 2003, le conseil gouvernemental d'Iraq a nommé Ibrahim Jaafari, de l'IDP, comme son premier président (AFP 30 juill. 2003). Respecté par les Iraquiens en raison de l'opposition de son parti au régime de Saddam Hussein (Al Jazeera 31 juill. 2003), Jafari a dirigé le conseil gouvernemental provisoire en août 2003 (American Partisan 28 août 2003). Selon une source, ce dirigeant est [traduction] «  très modéré  » (professeure agrégée 1er mars 2004). L'IDP compte également un ministre au sein du cabinet de 24 sièges qui dirigera le pays jusqu'aux élections (BBC 1er sept. 2003). Mohammed Jassem Khodayyir, actuel ministre de l'Immigration, est affilié à l'IDP et est également membre du SCIRI depuis longtemps (ibid .). Les chefs de partis ont mentionné qu'ils aimeraient que les élections en Iraq aient lieu avant celles de novembre 2004 aux États-Unis (AFP 19 févr. 2004).

Relation entre les sunnites et les chiites en Iraq

Au cours de l'année suivant la chute du régime de Saddam Hussein, les tensions ont été très fortes entre les groupes sunnites et chiites en Iraq (Washington Post 28 sept. 2003; Newsweek 15 déc. 2003). Une émeute violente a eu lieu à la mi-septembre 2003 lorsqu'un groupe de musulmans sunnites a détruit un quartier général de l'IDP près de Basra (Washington Post 28 sept. 2003). Les émeutiers ont allégué que des membres de l'IDP avaient tué cinq de leurs coreligionnaires lors d'une tentative visant à provoquer des affrontements sectaires, mais les chiites de la région croyaient que les musulmans sunnites wahhabites étaient les responsables de ces meurtres (ibid .).

Depuis qu'un éminent religieux chiite, l'ayatollah Mohamad Baqir al Hakim, a été tué, lui et 89 personnes se trouvant là par hasard, lors de l'explosion d'une voiture piégée à l'extérieur de la mosquée chiite Imam Ali, en août 2003, l'IDP est sur la piste des responsables (Newsweek 15 déc. 2003). Des sunnites ont blâmé l'IDP et les Brigades Badr (Badr Brigades) (aile militaire du SCIRI) pour une autre explosion survenue à l'extérieur d'une mosquée sunnite le 19 décembre 2003 et qui a tué trois personnes (DHSF 19 déc. 2003). Bon nombre de policiers, de procureurs et d'autres personnes de la région croyaient que Moktada al-Sadr était derrière l'attaque (New York Times 26 août 2003). Les chiites, de leur côté, ont de nouveau blâmé les wahhabites en alléguant qu'ils tentaient de déclencher une guerre religieuse (DHSF 19 déc. 2003).

Fatwa

Aucune information indiquant si l'IDP a prononcé une fatwa selon laquelle la personne qui tuera un journaliste ira au paradis n'a pu être trouvée parmi les sources consultées par la Direction des recherches. Toutefois, les deux professeurs joints pour la présente réponse ont affirmé qu'il est [traduction] «  très improbable  » que l'IDP ait prononcé une fatwa contre les journalistes en Iraq au cours de la dernière année (professeur 27 févr. 2004; professeure agrégée 1er mars 2004). Selon l'un des professeurs, c'est improbable puisque l'IDP est en train de se construire une position politique viable sous le gouvernement de coalition mené par les États-Unis (professeur 27 févr. 2004) et qu'une telle fatwa compromettrait la réalisation des ambitions du parti (professeure agrégée 1er mars 2004). En outre, rien ne prouve que c'est une voie que l'IDP a déjà empruntée au cours de ses 50 années d'existence et, en général, la doctrine chiite s'oppose à la violence, excepté dans les cas où [traduction] «  une autodéfense immédiate  » est nécessaire (ibid .). Bien que la professeure de l'université de la Caroline du Sud ait déclaré qu'elle ne pouvait pas garantir qu'une fatwa n'avait pas été prononcée, elle a affirmé que par le passé, [traduction] «  bon nombre de religieux iraquiens se sont même opposés à la fatwa de Khomeini contre Salmon Rushdie  » (ibid .). La professeure a également affirmé que Dawa est un nom populaire pour les groupes islamiques et que même s'il est possible qu'un groupe sunnite Dawa ait prononcé une telle fatwa, elle ne connaît pas l'existence d'un tel groupe (ibid .). Aucune information supplémentaire sur une fatwa contre les journalistes n'a pu être trouvée parmi les sources consultées par la Direction des recherches.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile ou de statut de réfugié. Veuillez trouver ci-dessous la liste des autres sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Autres sources consultées

The Middle East

Sites Internet, y compris : Amnesty International, Cairo Times, The Committee to Protect Journalists, Département d'État des États-Unis, Freedom House, Gulf News, Human Rights Watch, International Freedom Exchange, Iraq Today, Middle East Times, Reporters sans frontières, Syria Times.

Références

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The Chicago Tribune . 3 juin 2003. Liz Sly. «  In Fight for Iraqi Political Supremacy, Dawa Party may be Top Dog  ». <http://www.thestate.com/mld/thestate/news/world/6002678.htm> [Date de consultation : 26 juin 2003]

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Political Handbook of the World: 2000-2002 . 2002. Sous la direction d'Arthur S. Banks, Thomas C. Muller et William R. Overstreet. Binghampton, NY: CSA Publications.

Professeure agrégée, Études gouvernementales et internationales, université de la Caroline du Sud, Spartanburg. 1er mars 2004. Communication écrite.

Professeur, département d'histoire, université du Michigan, Ann Arbor. 27 février 2004. Communication écrite.

USA Today [Washington, DC]. 12 février 2004. Barbara Slavin. «  US Wary of Iranian Influence in Iraq  ». <http://www.usatoday.com/news/world/iraq/2004-02-12-iran-iraq-usat_x.htm> [Date de consultation : 26 févr. 2004]

The Washington Post . 28 septembre 2003. Rajiv Chandrasekaran et Anthony Shadid. «  Ethnic and Religious Fissures Deepen in Iraqi Society  ». <http://www.washingtonpost.com/ac2/wp-dyn/A14841-2003Sep28?language=printer> [Date de consultation : 26 févr. 2004]



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