Réponses aux demandes d'information

​​​Les réponses aux demandes d’information (RDI) sont des rapports de recherches sur les conditions dans les pays. Ils font suite à des demandes des décideurs de la CISR.

La base de données contient les RDI en français et anglais archivées depuis sept ans. Les RDI antérieures sont accessibles sur le site Web European Country of Origin Information Network.

Les RDI publiées par la CISR sur son site Web peuvent contenir des documents annexés inaccessibles en raison de problèmes techniques et peuvent inclure des traductions de documents initialement rédigées dans d'autres langues que l'anglais ou le français. Pour obtenir une copie d'un document annexé et/ou une version traduite des documents annexés de RDI, veuillez en faire la demande par courriel.

Avertissement

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Les réponses aux demandes d'information (RDI) citent des renseignements qui sont accessibles au public au moment de leur publication et dans les délais fixés pour leur préparation. Une liste de références et d'autres sources consultées figure dans chaque RDI. Les sources citées sont considérées comme les renseignements les plus récents accessibles à la date de publication de la RDI.    

Les RDI n'apportent pas, ni ne prétendent apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile donnée. Elles visent plutôt à appuyer le processus d'octroi de l'asile. Pour obtenir plus de renseignements sur la méthodologie utilisée par la Direction des recherches, cliquez ici.   

C'est aux commissaires indépendants de la CISR (les décideurs) qu'il incombe d'évaluer les renseignements contenus dans les RDI et de décider du poids qui doit leur être accordé après avoir examiné les éléments de preuve et les arguments présentés par les parties.    

Les renseignements présentés dans les RDI reflètent uniquement les points de vue et les perspectives des sources citées et ne reflètent pas nécessairement la position de la CISR ou du gouvernement du Canada.    

20 octobre 2010

NGA103625.EF

Nigéria : information sur le profil démographique de Port Harcourt, y compris la proportion de résidants Ibos; information indiquant si les Ibos qui déménagent à Port Harcourt connaissent des difficultés sociales, économiques ou linguistiques
Direction des recherches, Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada, Ottawa

Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches a trouvé peu d’information sur le profil démographique de Port Harcourt et sur la situation des Ibos vivant à cet endroit. Toutefois, un professeur d’anthropologie à l’Université de Washington, qui a également entrepris une importante recherche sur les Ibos au Nigéria, a fourni l’information contenue dans les paragraphes suivants dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches le 19 octobre 2010.

Les Ibos sont [traduction] « très minoritaires » à Port Harcourt; la ville est dominée par des peuples côtiers, notamment les Ikweres, les Ijaws et les Ogonis.

L’anglais, langue officielle du Nigéria, est couramment parlé à Port Harcourt. De nombreuses personnes vivant à Port Harcourt sont très instruites et elles ont appris l’anglais à l’école. Si un Ibo peut parler anglais, [traduction] « la langue ne devrait pas être un problème ». Toutefois, quelques non-Ibos peuvent préférer parler dans leur langue maternelle; dans ce cas, un Ibo aurait de la difficulté à communiquer avec ces personnes.

Bien qu'il y ait un [traduction] « faible degré d’hostilité » à l’endroit des Ibos à Port Hancourt, un Ibo est peu susceptible de subir une [traduction] « discrimination grave » ou d’être « en danger », sauf peut-être dans le cas d’un Ibo qui travaille pour une société pétrolière. Une telle personne pourrait être ciblée par des gangs armés de la ville qui contestent le fait que les recettes des activités pétrolières ne sont pas remises aux régions côtières.

Il est peu probable que la discrimination contre les Ibos soit si forte qu’un Ibo ne puisse pas trouver un emploi quelconque à Port Harcourt. Toutefois, un Ibo aurait tout de même plus de difficulté à trouver un emploi qu’un Ikwere ou un membre d’un autre peuple côtier.

De plus, les postes dans les domaines de l’enseignement et de la fonction publique sont occupés par des personnes nées dans l’État, à l’exception des postes d’enseignement dans les universités fédérales situées dans l’État. Même si un Ibo né dans l’État de Rivers pourrait en théorie présenter sa candidature pour un poste dans la fonction publique ou un poste d’enseignant, en pratique, cette personne ne sera peut-être pas embauchée même si elle satisfait à toutes les exigences.

Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a trouvé aucune autre information allant en ce sens ni aucun renseignement additionnel.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l’aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n’apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d’une demande d’asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d’information.

Référence

Professeur d’anthropologie, University of Washington (Seattle, État de Washington). 19 octobre 2010. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches.

Autres sources consultées

Sources orales : Des chercheurs à la Chicago State University, à la Redeemer’s University [Redemption City, Nigéria], à la University of Agriculture [Abeokuta, Nigéria], à la Univerity of Manitoba, à la University of Maryland, Baltimore County (UMBC), à la University of Port Harcourt et à la University of Science and Technology [Port Harcourt] n’ont pas été en mesure de fournir des renseignements dans les délais voulus.

Publications, y compris : Africa Development, African Journal of Political Science and International Relations, European Journal of Social Sciences, Studies in State Conflict and Terrorism.

Sites Internet, y compris : African Policy Information Center (APIC); Amnesty International (AI); Centre for Democratic Development, Research and Training (CEDDERT); Centre pour la démocratie et le développement (CDD); Council on Foreign Relations (CFR); États-Unis - Department of State; Human Rights Watch; Institute for Policy Studies (IPS); International Crisis Group; Minority Rights Group International (MRG); Rivers State Government.



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