Réponses aux demandes d'information

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20 octobre 2011

COL103828.EF

Colombie : information sur la situation des Afro-Colombiens, en particulier à Medellin; les efforts déployés par la municipalité pour s’attaquer à la criminalité et à la pauvreté à Medellin

Direction des recherches, Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada, Ottawa

Contexte

D’après Minority Rights Group International (MRG), [traduction] « plus de 70 p. 100 des [Afro-Colombiens] vivent dans les régions urbaines et périurbaines » (MRG s.d.), c’est-à-dire directement à côté d’une ville (EioNet s.d.). Les plus grandes populations d’Afro-Colombiens se trouvent dans les départements de Choco, de Magdalena, de Bolivar et de Sucre, ainsi que dans la région d’Uraba (ibid.). Selon Freedom House, les Afro-Colombiens représentent 25 p. 100 de la population colombienne et 80 p. 100 d’entre eux vivent sous le seuil de la pauvreté (17 juin 2011). Les auteurs d’une étude publiée par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) signalent que le revenu des ménages afro-colombiens est de 20 p. 100 inférieur à celui des citoyens qui ne sont pas d’origine africaine (Nations Unies 2010, 8). Ils affirment aussi que par rapport au reste de la population, leurs conditions de vie et leur accès aux services de base sont [traduction] « moins bons » (ibid., 28; voir aussi Nations Unies 3 févr. 2011, paragr. 98). Le taux d’analphabétisme atteint 11 p. 100 comparativement à 7 p. 100 chez les habitants qui ne sont pas d’origine africaine et le taux de chômage est de 5 p. 100 supérieur à celui du reste de la population (ibid., 8, 32). On peut lire dans le magazine d’actualités de Bogota Semana que, chez 82 p. 100 des Afro-Colombiens, les [traduction] « besoins essentiels ne sont pas satisfaits » et que 76 p. 100 d’entre eux vivent dans des conditions de pauvreté extrême (26 mai 2007).

Le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies souligne que les communautés afro-colombiennes sont [version française des Nations Unies] « victimes de manière disproportionnée de violations de leurs droits dans le contexte du conflit armé. En particulier, leurs droits à la vie, à leur territoire et à leur culture sont menacés » (3 févr. 2011, paragr. 69). D’après le gouvernement de la Colombie, qui est cité dans les Country Reports on Human Rights Practices for 2010 des États-Unis, 8,8 p. 100 des personnes déplacées à l’intérieur du pays sont afro-colombiennes (É.-U. 8 avr. 2011, 28). Toutefois, l’Association des Afro-Colombiens déplacés (AFRODES) estime que ce taux pourrait atteindre jusqu’à 25 p. 100 (ibid.). Les communautés afro-colombiennes sont concentrées dans des régions où les conflits armés sont intenses en raison de la présence de riches ressources et de l’importance géopolitique des terres (MRG s.d.). La mise en œuvre de mégaprojets de développement économique [traduction] « a entraîné des déplacements forcés brutaux, de la violence généralisée et [des] meurtres sélectifs d’habitants d’origine africaine et de leurs dirigeants par des groupes armés tant légaux qu’illégaux », parfois avec l’accord du gouvernement et d’intérêts privés (ibid.). Le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies signale que certaines communautés afro-colombiennes ne sont pas consultées sur la mise en œuvre de ces projets (4 mars 2010, 18).

Des sources soulignent que les Afro-Colombiens déplacés sont victimes de discrimination sociale (Freedom House 17 juin 2011; É.-U. 8 avr. 2011; Nations Unies 4 mars 2010, 18), d’arrestations arbitraires et d’exploitation (Freedom House 17 juin 2011). D’après le Programme de justice globale et de défense des droits de la personne (Programa de Justicia Global y Derechos Humanos) de l’Université des Andes (Universidad de los Andes), la [traduction] « situation précaire des […] Afro-Colombiens révèle l’existence et la persistance du racisme structurel en Colombie » (Universidad de los Andes 2009, 7). On peut lire dans Semana que le racisme a une incidence sur la capacité des Afro-Colombiens à trouver un emploi et un logement (26 mai 2007).

Les Afro-Colombiens à Medellin (département d’Antioquia)

Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, le directeur du Bureau pour les Afro-Colombiens (Gerencia de Negritudes) du gouvernement d’Antioquia a affirmé que 1 500 000 Afro-Colombiens vivent dans le département d’Antioquia (Antioquia 15 sept. 2011). Au cours d’un entretien téléphonique avec la Direction des recherches, une représentante du Programme de diversité ethnique (Programa de Diversidad Étnica) de la municipalité de Medellin a précisé que, selon le recensement de 2005 effectué par le Département administratif national des statistiques (Departamento Administrativo Nacional de Estadísticas - DANE), 138 000 Afro-Colombiens vivent à Medellin (Medellin 22 sept. 2011).

Dans son plan de développement pour 2008-2011, le Bureau du gouvernement d’Antioquia (Gobernación de Antioquia) explique que les groupes ethniques à Antioquia [traduction] « sont victimes de violations de leurs droits civils et politiques […] du fait que des problèmes comme la discrimination raciale, l’intolérance et l’exclusion sociale subsistent » (Antioquia s.d.a). Selon le plan de développement, la pauvreté et l’exclusion subies par les groupes ethniques ont une incidence sur leurs droits économiques, sociaux et culturels (ibid.). On y souligne également que [traduction] « leur existence » est menacée par le conflit armé autour d’eux (ibid.).

La représentante du Programme de diversité ethnique a expliqué, dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, que les Afro-Colombiens déplacés qui vivent en ville proviennent principalement de la région d’Uraba, dans le département de Choco, et de la région de la côte du Pacifique (Medellin 16 sept. 2011). Elle a ajouté qu’en général, la population est concentrée dans la commune 8 (quartier Caicedo), la commune 13 (quartiers Las Independencias et Mirador de Calazans), la commune 3 (secteur La Honda) et le village de Belen Altavista (quartier Nuevo Amanecer) (ibid.)

Criminalité à Medellin

Dans un bulletin d’information humanitaire portant sur presque tout le mois de juillet 2011, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies souligne que les Afro-Colombiens, les autochtones et les enfants [traduction] « demeurent particulièrement vulnérables étant donné le conflit armé » (5 août 2011). Des sources signalent que des gangs locaux ont instauré des [traduction] « frontières invisibles » à Medellin pour marquer leur territoire (IPC 8 sept. 2011; El Espectador 17 août 2010). Selon l’Institut populaire de formation (Instituto Popular de Capacitación - IPC), ces « frontières » ont entraîné la mort d’un [traduction] « nombre indéterminé » de jeunes, dont la plupart ne participaient aucunement au conflit armé (IPC 8 sept. 2011). L’IPC est une organisation non gouvernementale (ONG) de Medellin qui effectue des recherches et qui offre de la formation, tout en consultant d’autres ONG et agences d’État (ibid. s.d.).

Des sources font également état de l’arrêt des services de transport publics dans différents secteurs de la ville en raison des actes criminels perpétrés par des gangs locaux (ibid. 18 févr. 2011; El Espectador 17 août 2010). L’IPC a relevé six cas qui se sont déroulés entre janvier 2010 et janvier 2011 et au cours desquels des entreprises de transport public ont cessé de travailler par suite d’extorsion par des gangs locaux, de meurtres de chauffeurs d’autobus et d’incendies d’autobus (IPC 18 févr. 2011).

Dans son Report on the Situation of Human Rights in Medellin pour le premier trimestre de 2011, l’ombudsman de Medellin (Personero de Medellín) fait état du déplacement continuel à l’intérieur de la ville de résidants des communes 1, 2 et 7 et souligne une augmentation de 81 p. 100 du nombre de déplacements forcés dans la ville (Medellin 26 sept. 2011, 8). AlertNet, agence de presse humanitaire dirigée par la Thompson Reuters Foundation, cite le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés qui affirme que [traduction] « le problème croissant du déplacement urbain en Colombie est sous-déclaré » (AlertNet 11 nov. 2011). Dans son rapport sur les droits de la personne, l’ombudsman souligne aussi que les conflits territoriaux entre les gangs locaux ont été [traduction] « plus intenses » dans les communes 2, 3, 5, 6, 8, 10, 13 et 16, ainsi que dans les villages de San Antonio de Prado, San Cristobal et Altavista (Medellin 26 sept. 2011, 8-9). On peut lire dans le rapport que des groupes armés illégaux représentent une [traduction] « menace généralisée » pour les Afro-Colombiens de la commune 16 (ibid., 39).

L’Institut national de médecine légale et de criminalistique (Instituto Nacional de Medicina Legal y Ciencias Forences - INMLCF) a fait état de 4 665 homicides en Colombie entre janvier et juillet 2011 (Colombie août 2011, 4). Parmi ceux-ci, 1 085 ont eu lieu à Medellin (ibid.). Selon l’ombudsman de Medellin, cette ville compte parmi les villes où le plus de meurtres sont commis en Amérique latine et elle se classe au premier rang parmi les villes les plus importantes en Colombie (Medellin 26 sept. 2011, 10).

Efforts déployés par le gouvernement pour s’attaquer à la criminalité à Medellin

L’IPC signale que la municipalité de Medellin et que le gouvernement de la Colombie ont mis en place plusieurs mesures pour lutter contre le crime dans la ville, notamment en augmentant le nombre de policiers, en imposant des couvre-feux aux mineurs, en limitant la possession d’armes à feu par la délivrance de permis et en appuyant les traités de paix entre les gangs locaux (IPC 1er févr. 2010). Le 24 juin 2011, le président de la Colombie a ratifié la loi sur la sécurité des citoyens à Medellin (Medellin 24 juin 2011). Cette nouvelle loi prévoit de [traduction] « nouveaux outils » de lutte contre le crime, y compris des peines d’emprisonnement pour utilisation frauduleuse d’un téléphone cellulaire et possession d’une arme à feu ou de munitions sans permis (ibid.). On mentionne dans El Colombiano qu’un nouveau laboratoire judiciaire sera créé à Medellin pour faciliter la lutte contre le crime d’une [traduction] « manière efficace et opportune » (24 juin 2011).

Toutefois, l’IPC fait état de la confusion des ONG, qui ont expliqué que, malgré des investissements de la municipalité, [traduction] « les problèmes structurels comme le chômage, l’inégalité et la pauvreté n’ont toujours pas été résolus » (IPC 27 juill. 2010). Dans El Mundo, journal de Medellin, le maire de la ville affirme que [traduction] « le principal problème de l’État est son incapacité à exercer une autorité [et] à détenir et poursuivre les criminels » (20 août 2010). Selon l’IPC, les forces de sécurité ont été incapables de susciter la confiance dans les communautés locales, et l’investissement de ressources n’a eu aucune incidence sur ceux qui en ont le plus besoin (8 sept. 2011). L’ombudsman de Medellin explique que, malgré les efforts qu’ont déployés les autorités pour régler la question de la sécurité à Medellin, vu leur capacité à s’adapter - ce qui pose des obstacles à la reprise du contrôle dans les zones de conflit - les groupes criminels sont toujours présents (Medellin 26 sept. 2011, 9). L’ombudsman estime qu’il y a 250 [traduction] « groupes armés illégaux » à Medellin (ibid., 7).

Services offerts aux Afro-Colombiens à Medellin

La représentante du Programme de diversité ethnique a affirmé que, dans le cadre du plan de développement pour 2008-2011 de Medellin, la municipalité a mis sur pied plusieurs programmes pour offrir des services aux citadins, peu importe leur ethnicité (ibid. 22 sept. 2011). Elle a expliqué que le Programme de diversité ethnique était précisément conçu pour venir en aide aux groupes ethniques, y compris les Afro-Colombiens, de sorte qu’ils aient accès à tous les programmes qu’offre la municipalité (ibid.).

Bien qu’il ne soit pas conçu précisément pour les Afro-Colombiens, le plan de développement pour 2008-2011 prévoit les programmes suivants pour les personnes vulnérables :

  • Medellin Solidarité (Medellin Solidaria) : projet ayant pour objectif de garantir le soutien de groupe et familial aux ménages vulnérables de sorte qu’ils puissent acquérir une meilleure indépendance socioéconomique;
  • Indépendance économique pour les femmes (Auntonomía económica de las mujeres) : stratégie visant à promouvoir et à faciliter l’acquisition d’un revenu par les femmes;
  • Bon départ (Buen comienzo) : programme de protection, de santé, d’éducation, de nutrition et de services récréatifs pour les enfants de moins de six ans qui viennent de quartiers pauvres;
  • Vieillir dans la dignité (Envejecimiento digno) : programme destiné à aider les personnes âgées vulnérables à combler leurs besoins en matière de soins de base, de logement et de soins spécialisés;
  • En retournant chez soi (Mientras volvemos a casa) : programme destiné à offrir aux détenus, aux personnes déplacées et aux sans-abris de l’appui par rapport à l’accès à des activités sportives et récréatives ainsi que des espaces qui favorisent l’inclusion sociale;
  • Population en état d’urgence (Población en emergencia) : programme d’aide psychosociale aux personnes vulnérables qui vivent des situations d’urgence personnelles, familiales et sociales;
  • Population en situation de déplacement (Población en situación de desplazamiento) : programme ayant pour objectif de garantir l’accès des personnes déplacées aux services;
  • Aide aux jeunes à haut risque (Atención a jóvenes en alto riesgo) : programme ayant pour objectif de dissuader les jeunes d’entrer dans des groupes armés illégaux, notamment par l’entremise de séances de formation et de réintégration sociale (ibid. c2008, 1-10-1-11, 1-13-1-17, 1-20).

La représentante du Programme de diversité ethnique a aussi souligné que la municipalité de Medellin travaille de concert avec le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés afin d’offrir de la formation aux dirigeants de communautés afro-colombiennes et autochtones déplacées à Medellin (ibid. 22 sept. 2011). Le programme consiste en neuf séances et porte sur trois sujets : les droits des personnes déplacées, le thème de la [traduction] « consultation initiale » - qui correspond au droit qu’elles ont d’être consultées avant la mise en œuvre d’un projet sur leur terre - et la [traduction] « carte routière des droits », par laquelle les participants diffusent de l’information et participent à l’élaboration de mécanismes qui leur permettent une meilleure jouissance de leurs droits (ibid.).

Le gouvernement d’Antioquia dirige aussi les programmes suivants, destinés aux minorités ethniques du Département :

  • Programme 4 - Infrastructure sociale et services de santé de base pour les groupes ethniques (Programa 4: Infraestructura social y de saneamiento básico para los grupos étnicos) : programme visant à leur offrir des logements, des routes, le service d’aqueduc et des établissements scolaires dans le but d’améliorer leur vie;
  • Programme 6 - Protection des groupes ethniques à risque dans la gestion du déplacement (Programa 6: Preservación a grupos étnicos en riesgo y manejo del desplazamiento) : programme visant à atténuer les risques du déplacement et à offrir des logements, du soutien psychologique, de l’assistance alimentaire, ainsi que de la protection dans les cas de déplacement;
  • Programme 8 - Prévention de la santé, assurance et soins pour les minorités ethniques d’Antioquia (Programa 8: Prevención, aseguramiento y atención par alas minorías étnicas de Antioquia) : programme ayant pour objectif de fournir des services de soins de santé et d’orienter les participants vers le système général de sécurité sociale (Sistema General de Seguridad en Salud) (Antioquia s.d.a).

En 2011, le budget alloué à ces projets était de 389 172 pesos colombiens (COP) [208 619 $CAD (XE 23 sept. 2011a)] (Antioquia s.d.b). Les municipalités et d’autres entités ont contribué en offrant 71 916 COP [38 582 $CAD (XE 23 sept. 2011b)] (Antioquia s.d.b).

Efficacité des programmes

Le Département d’État des États-Unis cite, dans ses Country Reports, l’experte indépendante des Nations Unies sur les questions relatives aux minorités, qui affirme que l’application des lois qui appuient les Afro-Colombiens est [traduction] « ''inadéquate, restreinte et sporadique" » (8 avr. 2011). Dans une publication parue en 2008, la Commission économique des Nations Unies pour l’Amérique latine et les Caraïbes (Comisión Económica para América Latina y el Caribe - CEPALC) soutient que les programmes à l’intention des personnes déplacées sont [traduction] « peu efficaces en raison du faible budget qui leur est alloué et du manque de volonté politique » (nov. 2008, 6).

La représentante du Programme de diversité ethnique a expliqué que, malgré les efforts que déploie la municipalité par rapport aux conditions de vie des Afro-Colombiens qui vivent à Medellin, [traduction] « un grand nombre » des besoins essentiels de ces communautés n’ont toujours pas été comblés (Medellin 16 sept. 2011). Elle a ajouté que de nombreux Afro-Colombiens ont des emplois incertains et peu rémunérés, et qu’un [traduction] « très faible » pourcentage ont accès à de l’éducation (ibid.). La représentante a aussi souligné que le manque de statistiques précises sur les Afro-Colombiens qui résident en ville rend difficile l’élaboration de stratégies et de programmes ciblés (ibid. 22 sept. 2011). D’après ce qu’elle affirme, la municipalité travaille actuellement auprès des communautés afro-colombiennes dans le but de quantifier leur population et de comprendre leurs besoins (ibid. 23 sept. 2011).

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références

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Antioquia. 15 septembre 2011. Gerencia de Negritudes. Communication écrite du directeur.

_____. S.d.a. Gobernación de Antioquia. Plan de Desarrollo Antioquia 2008-2011. <http://www.antioquia.gov.co/antioquia-v1/plandesarrollo/ordenanza/2_9gruposetnicos.html> [Date de consultation : 29 sept. 2011]

_____. S.d.b. Gobernación de Antioquia. « Informe general por programas: Ejecuión Enero 2008-Diciembre 2011 ». Document fourni à la Direction des recherches dans le cadre d’une communication écrite envoyée le 15 septembre par le directeur du Gerencia de Negritudes.

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Colombie. Août 2011. Instituto Nacional de Medicina Legal y Ciencias Forenses (INMLCF). Boletín Estadístico Mensual Julio de 2011. <http://www.medicinalegal.gov.co/images/stories/ root/CRNV/boletinesmensuales/2011/JULIO.pdf> [Date de consultation : 30 sept. 2011]

El Espectador [Medellin]. 17 août 2010. Maryluz Avendaño. « En Medellín la violencia está desbordada ». <http://www.elespectador.com/impreso/judicial/articuloimpreso-219651-medellin-violencia-esta-desbordada> [Date de consultation : 30 sept. 2011]

États-Unis. 8 avril 2011. Department of State. « Colombia ». Country Reports on Human Rights Practices for 2010. <http://www.state.gov/g/drl/rls/hrrpt/2010/wha/154499.htm> [Date de consultation : 21 sept. 2011]

European Environment Information and Observation Network (EioNET). S.d. « Periurban Space ». GEMET Thesaurus. <http://www.eionet.europa.eu/gemet/concept?cp=11309> [Date de consultation : 26 oct. 2011]

Freedom House. 17 juin 2011. « Colombia ». Freedom in the World 2011. <http://www.freedomhouse.org/template.cfm?page=22&country=8017&year=2011> [Date de consultation : 12 sept. 2011]

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_____. 4 mars 2010. Conseil des droits de l’homme. Report of the United Nations High Commissioner for Human Rights on the Situation of Human Rights in Colombia. <http://www2.ohchr.org/english/bodies/hrcouncil/docs/13session/A-HRC-13-72.pdf> [Date de consultation : 13 sept. 2011]

_____. 2010. Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Situación socioeconómica de la población afrocolombiana en el marco de los Objetivos de Desarrollo del Milenio. <http://www.afrodescendientes-undp.org/FCKeditor_files/File/AFRO_COLOMBIA.pdf> [Date de consultation : 15 sept. 2011]

_____. Novembre 2008. Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC). El impacto del desplazamiento forzoso en Colombia: condiciones socioeconómicas de la población desplazada, vinculación a los mercados laborales y políticas públicas. <http://www.eclac.org/publicaciones/xml/2/35022/sps145-Desplazamiento-Colombia.pdf> [Date de consultation : 15 sept. 2011]

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Universidad de los Andes. 2009. Programa de Justicia Global y Derechos Humanos. Discriminación racial en Colombia: informe alterno ante el Comité para la Eliminación de la Discriminación Racial de la ONU-CEDR-2009. <http://www.justiciaglobal.info/docs/justiciaglobal1.pdf> [Date de consultation : 14 sept. 2011]

XE. 23 septembre 2011a. « Currency Converter Widget ». <http://www.xe.com/ucc/convert/?Amount=389172000&From=COP&To=CAD>

_____. 23 septembre 2011b. « Currency Converter Widget ». <http://www.xe.com/ucc/convert/?Amount=71916000&From=COP&To=CAD>

Autres sources consultées

Sources orales : Les tentatives faites pour joindre des représentants des organisations suivantes ont été infructueuses : Afro-Medellín, Asociación Nacional de Afrocolombianos Desplazados, Centro de Desarrollo Cultural de Moravia, Movimiento Nacional CIMARRON, Universidad de Antioquia, Universidad de los Andes, Universidad Nacional.

Sites Internet, y compris : Amnesty International, Asociación Nacional de Alclades de Municipios con Población Afrodescendiente, Defensoría del Pueblo, European Country of Origin Information Network, Factiva, Ministerio de Cultura de Colombia, Nations Unies – Refworld, Renacientes PCN Colombia.



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